Las hojas muertas | Les feuilles mortes

Yves Montand... 


♫  suave que me estás matando, 
que estás acabando con mi juventud... 









Las hojas muertas

¡Oh! me gustaría tanto que recordaras,
Los días felices cuando éramos amigos,
En aquel tiempo la vida era más hermosa,
Y el sol brillaba más que hoy.
Las hojas muertas se recogen con un rastrillo,
¿Ves? No lo he olvidado.
Las hojas muertas se recogen con un rastrillo,
Los recuerdos y las penas, también.

Y el viento del norte se las lleva,
En la noche fría del olvido.
¿Ves? No he olvidado
La canción que tú me cantabas…

Es una canción que nos acerca,
tú me amabas y yo te amaba.
Vivíamos juntos,
tú, que me amabas, y yo, que te amaba.
Pero la vida separa a aquellos que se aman,
silenciosamente, sin hacer ruido.
Y el mar borra sobre la arena,
el paso de los amantes que se separan.

Pero la vida separa a aquellos que se aman.
Poco a poco, en silencio
Y el mar borra en la arena
Los pasos de los amantes que se separan.
Y el mar borra en la arena
Los pasos de los amantes que se separan.

Las hojas muertas se recogen con un rastrillo,
Los recuerdos y las penas, también.
Pero mi amor, silencioso y fiel
Siempre sonríe y le agradece a la vida.
Yo te amaba, y eras tan linda.
¿Cómo crees que podría olvidarte?
En aquel tiempo la vida era más hermosa
Y el sol brillaba más que hoy.
Eras mi más dulce amiga,
Mas no tengo sino recuerdos
Y la canción que tú me cantabas,
¡Siempre, siempre la recordaré!

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Les feuilles mortes


Oh! je voudrais tant que tu te souviennes
Des jours heureux où nous étions amis.
En ce temps-là la vie était plus belle,
Et le soleil plus brûlant qu’aujourd’hui.
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle.
Tu vois, je n’ai pas oublié…
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Les souvenirs et les regrets aussi

Et le vent du nord les emporte
Dans la nuit froide de l’oubli.
Tu vois, je n’ai pas oublié
La chanson que tu me chantais.

C’est une chanson qui nous ressemble.
Toi, tu m’aimais et je t’aimais
Et nous vivions tous deux ensemble,
Toi qui m’aimais, moi qui t’aimais.
Mais la vie sépare ceux qui s’aiment.
Tout doucement, sans faire de bruit
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis.

Mais la vie sépare ceux qui s’aiment.
Tout doucement, sans faire de bruit
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis.
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis.

Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Les souvenirs et les regrets aussi
Mais mon amour silencieux et fidèle
Sourit toujours et remercie la vie.
Je t’aimais tant, tu étais si jolie.
Comment veux-tu que je t’oublie ?
En ce temps-là, la vie était plus belle
Et le soleil plus brûlant qu’aujourd’hui.
Tu étais ma plus douce amie
Mais je n’ai que faire des regrets
Et la chanson que tu chantais,
Toujours, toujours je l’entendrai!